Peu de temps après la fondation, M. Nicolle envoie aux Associés une première circulaire, qui bientôt devient périodique sous le titre de Bulletin de l’Archiconfrérie de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Le Pape Léon XIII étend le titre d’Archiconfrérie à l’univers par un Bref du 2 octobre 1894. C’est à partir de ce moment que l’œuvre s’étend de plus en plus et se répand dans le monde entier. Elle compte au début du XX ème siècle, plus de deux cents Confréries agrégées : Jérusalem, Rome, Turin, Madrid, Bruxelles, Dublin, Alexandrie, Beyrouth, Salonique, Baltimore, Emmitsburg, Buenos-Aires, Lima, Guatemala, Bahia etc… Le nombre des Associés augmente de façon considérable et parmi les premiers, nous avons l’honneur de compter : St Pierre Julien Eymard, le P. Chevrier fondateur du Prado à Lyon, des Cardinaux, des Evêques…« L’Archiconfrérie est comme une grande et vaillante armée de l’Eglise et du Pape et une école de dévouement et d’amour pour les mourants ».Pour le Jubilé de l'Archiconfrérie, la cérémonie de la consécration de l’autel de la Sainte Agonie a lieu le 9 octobre 1912, en la chapelle Saint-Vincent de Paul, par Mgr Tasso, évêque d’Aoste, Lazariste. Une grotte en staff se trouve placée derrière l’autel de marbre blanc pour recevoir la statue en bois sculpté de Jésus agonisant et de l’Ange lui présentant le calice. Une boiserie en chêne est sculptée pour entourer la grotte. Sous l’autel un bas-relief en bronze représente la mort de saint Joseph. La Mère des Douleurs aura aussi sa statue, et le Bon Larron la sienne.
Un calice magnifique, symbole du Calice de l’Agonie de Jésus est offert pour ce cinquantenaire.